Morwen [M] « vous devriez voir ce que je vois. »

« Ils nous appellent sauvages car nos manières sont différentes des leurs » Benjamin Franklin.

Fiche descriptive

Nom : Morwen

[mɔʁwɛn]

Âge : 10 mois
Sexe : Mâle
Race : J'aurais voulu être exceptionnel et être plusieurs races mélangées, mais non je suis un pur tigron de Sibérie, ce qui fait de moi un beau gaillard.

Description psychologique : Je me nomme Morwen, et je suis un tigron comme les autres. Du moins c'est ce que l'on a toujours voulu se borner à me dire. Moi je n'y crois pas, parce qu'on est tous unique et que personne se ressemble -psychologiquement j'entends-. En vous parlant comme ça vous ne me croiriez pas si je vous disais que je n'avais que dix mois. Pourtant c'est bel et bien l'âge que j'ai mais je suis naturellement plus mature que la moyenne, ma mère me disait que c'était pour me rendre encore plus exceptionnel. Mais moi je suis que Morwen. Enfin bref, tout ça pour vous dire que si je devais en plusieurs phrase faire l'éloge de mon caractère pittoresque, je ne dirais pas grand chose. Je ne vois pas le monde de la même façon que vous, autant psychologiquement que physiquement, mais ça c'est une autre affaire. Pour moi le monde n'existe pas pour que nous y vivions, pour moi nous existons pour que le monde vive. C'est un concept assez étrange, un peu comme si vous vous posiez l'éternelle question de "qui est venu le premier ? l'œuf ou la poule ?". Je n'ai pas la réponse, je n'ai encore jamais rencontré de poule pour lui poser la question. Je suis d'un naturel solitaire et plutôt "aventurier". Oh ce n'est pas parce que je parait très sûr de moi et presque machiste que je n'ai pas peur. À vrai dire j'ai même une peur gigantesque du feu, mais là encore c'est une autre histoire. Bon assez bavardé, je cause je cause et ça ne vous avance en rien sur mon caractère... Je suis têtu, sûr de moi, déterminé, philanthrope, courageux, bagarreur, espiègle, et même parfois désagréable. Je suis plutôt lunatique et je déteste sincèrement tous ces adultes qui vont me regarder avec leurs yeux de merlans fris en répétant à tu-tête "oh comme il est trognon". Je suis trognon, mais je ne suis pas sourd et encore moi un crétin décérébré. Ma mère m'a toujours dit que j'étais en avance sur mon âge, et que j'étais quelque peu... surprenant. Oui c'est ça je suis Surprenant -et pas superman-. C'est pourquoi je finirais par en conclure que cette description ne sert à pas grand chose. Non puisque je ne pense pas me connaitre vraiment, et puis ma mère disait toujours qu'avec moi c'est le jour et la nuit. L'on ne sait jamais comment me prendre, comment m'aborder, comment me voir ou comment agir avec moi. J'ai plusieurs facettes, suivant mes humeurs et mes envies. Oui c'est ça, c'est moi quoi.

Description physique : Je vais pas me vanter de mon physique, je ne suis pas comme ça. Surtout que je me trouve rondouillard par moment mais bon c'est normal quand on est un tigron et qu'on est gourmand. Je ne vais pas m'étaler sur la couleur de mon pelage, couleur... Elle est bien bonne celle là ! Si je réagis comme ça c'est parce que dès ma naissance je suis né avec une pathologie très rare. En effet je possède une déficience des perceptions des couleurs. Mais, pour ma part je ne fais pas les choses à moitié et tape dans le plus rare possible -tant qu'à faire-, je ne vois donc aucune couleurs. Vous allez me dire "mais tu ne vois rien alors ?" et bien si le noir et le blanc ne sont pas des couleurs à ce que je sache. C'est pourquoi je vois le monde d'une autre manière, il est à mes yeux à la fois dangereux et morne, doux et rustre. Ma vie est une gamme de gris ! Outre cette pathologie oculaire je suis donc un tigron de Sibérie, le tigre de Sibérie étant le plus grand des tigres, je suis donc assez grand pour un tigron de dix mois. Et comme tous les petits je possède de larges paluches presque disproportionnées par rapport à mon corps (ce qui m'a valut bien des gamelles au début). D'après ce que les autres ont put dire, j'ai les yeux d'un doré unique au monde. Et ils semblent même jouer de mes humeurs, s'embrasant littéralement dès qu'un sentiment me passe en travers de la caboche. Et en dernier et ça croyez moi j'en suis fière maintenant -pas lorsque c'est arrivé-, je possède une longe cicatrice sur mon flanc gauche. Vestige d'un secourisme surprenant et héroïque qui a donc mal finit pour moi... Mais maintenant j'avoue me vanter de cette marque, ça et celle sur mon museaux, ça me donne des air de bad-boy vous trouvez pas ?

Histoire : Mon histoire est pas vraiment extraordinaire, mais je dois admettre que malgré mon jeune âge j'ai vécu pas mal d'aventures, bonnes et mauvaises... Je suis né bien loin de ces terres.

Ma mère était tout ce qu'il y avait de plus magnifique, majestueux et sage. Je crois n'avoir jamais rencontré d'autre tigresses comme elle, vous me direz en même temps c'était ma mère, et les mères c'est unique au monde. Je me souviens encore de la fois où elle m'a raconté sa rencontre avec mon père. Ma mère se nommait Persephone, joli n'est-ce pas ? Elle m'a toujours dit qu'elle était de ces tigresses avides d'aventures et de nouveautés, aimant la spontanéité et détestant la routine. Elle n'avait donc pas de territoire à proprement parler et donc ce fut par un pur hasard qu'elle tomba sur le territoire d'un mâle. Rowan qu'il s'appelait. D'après tous les commérages qu'elle avait pu entendre à son sujet, ce n'était qu'un vieux tigre solitaire, rustre, brutal et désagréable. Il avait des humeurs dignes d'un ours mal léché, et ça je m'en souviens parfaitement. Elle m'avait donc raconté que ce fameux jour, elle parcourait sans vraiment s'en rendre compte le territoire de ce mâle et PAF elle est tombé nez à nez avec lui. Bon c'est sûr elle vous l'aurez raconté mieux que ça sa rencontre, avec des étoiles dans les yeux et des soupirs à tout bout de champs, mais moi j'aime pas parler d'amour comme ça. Ça me retourne l'estomac. Leur rencontre fut très brève mais ils se sont tout de suite mutuellement appréciés. Elle avait réussit à faire fléchir ce mâle indestructible et avait su trouver en lui un cœur. Ne me demandez pas comment elle n'a jamais voulu me le dire. Bref, c'est de cette union que je suis né. Ah mais pas tout seul en faite, j'avais une sœur. Une petite sœur puisqu'elle était née après moi, mais voilà à peine né que moi j'étais déjà un égoïste. Je fut le plus costaud des deux, et elle n'eut alors que peu de place pour correctement se développer. Ma sœur n'a vécue que deux heures. Si je n'avais pas été aussi petit et insignifiant je me serais maudit d'avoir prit toute la place.

Ma vie ne commença que vraisemblablement normalement. D'ailleurs ma mère ne s'est rendu compte de mon problème oculaire que bien plus tard. Je n'ai jamais vu les couleurs alors pour moi voir ainsi était tout à faire normal. Surtout que ça ne m'a jamais réellement handicapé jusqu'à aujourd'hui, enfin si parfois quand je tente de me cacher, difficile pour moi de savoir si ma cachette est de la même couleur que moi... Mais là je m'égare. J'ai passé le plus clair de mon temps avec ma mère et mon père je ne le voyais que très rarement. Mais dès qu'il venait et malgré ses humeurs massacrantes il m'emmenait toujours avec lui pour parcourir son territoire. Je me suis toujours fait la promesse d'en avoir un beaucoup plus grand que le sien. Je menais donc la belle vie, nourrit, logé, aimé.

Je m'étais fait un ami, il s'appelait Galway, qu'est ce que j'ai pu faire comme conneries avec lui. On était devenus inséparables et dès que je pouvais m'amuser je partais en vadrouille avec lui. On a gravit nos premières ruines ensembles, traversés nos premières rivières et même affrontés nos premiers dangers. Une fois on est tombé d'une cascade -petite soit-dit en passant- j'ai cru qu'on allait y passer. Et une fois je l'ai sauvé des griffes d'un alligator. Cette fois c'est moi qui ai cru y passer, heureusement que mon père était dans les parages. À cause de ce reptile désagréable je me suis retrouvé avec une cicatrice sur le flanc et une autre sur le nez. Mais je pouvais être fière d'avoir secouru mon ami, et fière de mon père, je voulais être aussi fort que lui plus tard. En deux-trois minutes il avait tué l'alligator, ce fut la première fois que j'en ai mangé d'ailleurs.

Et puis le drame survint. La vie n'est toujours pas toute rose, surement pas dans mon cas... La bêtise humaine, elle a bon dos celle là, pour moi ces bipèdes dépoilés ce sont tous des monstres. Le feu nous à surpris alors que nous nous adonnions à une sieste bien méritée mon ami et moi même. En un temps records nous étions encerclés par les flammes, je me souviens encore de la fumée qui opprimait mes poumons, son odeur âcre et la chaleur des flammes. Telle une cage invisible à mes yeux elle nous enfermait peu à peu resserrant ses bras brûlants autour de nous. Et surgit de nul part, ma mère et mon père. Ni une ni deux nous fûmes évacués, du moins tant bien que mal. Je ne saurais vous dire quel est le pire. De voir les flammes rougeoyantes vous barrer la route, ou ne pas distinguer les flammes du reste du décors... Ceci étant je me souviens avoir débouché sur une plage, ma mère me tenait fermement et semblait paniquée, elle cherchait mon père du regard mais ne vit rien. Me déposant alors livré à moi même sans même savoir si j'étais réellement en sécurité ou non, elle a disparut dans les flammes. Je ne l'ai jamais revu. Ni mon père et ni mon ami, les flammes les avaient dévorées sans même laisser leur carcasse. Croyez moi le feu est un prédateur encore plus puissant que le plus grand de tous les tigres du monde.

La question étant, comme suis-je arrivé ici ? Je ne m'en souviens pas vraiment. Je me suis retrouvé seul sur cette plage, errant ci et là pendant des jours. J'attendais surement en vain le retour de ma famille. Mais à la place vint des humains. Et c'est après les avoir vu que tout fut sombre. Ils ont du m'endormir à distance, qui aurait cru que les humains avaient de tels super pouvoirs. Je me suis réveillé il y a deux jour sur une plage que je ne connaissais guère. C'est ainsi que j'ai débarqué sur ces terres, je me souviens avoir affronté une mer impitoyable. Serais-je tombé du bateau qui m'emmenait vers une destination inconnue ? Possible. En tous les cas à mon réveil j'étais sûr de deux choses. D'une, je me retrouvais sur des terres inconnues et devra alors vivre seul m'étant enfin résigné à admettre que ma famille n'était plus. Et de deux, en voyant la fléchette plantée sur mon postérieur, j'en suis venu à ma conclusion qu'en faite, les hommes n'ont pas de super pouvoirs...

Général/Vous

Votre nom : Jackspirit(Pauline)
Votre âge : 19 ans (autant arrondir)
Comment avez-vous découvert le forum ? : Ça fait perpette !
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire ? : Le gout du risque *ZBAF* Je sais plus ce qui m'avait motivé au début mais là ça reste un test ^^

Re welcome ^^

» je vous ai mi ^^