Dilemme.

Tout était délabré, tout s'époussierait mais si vous saviez ! C'est tellement marrant ce genre d'endroit, vous savez, ces moments précieux où on peut jouer à l'aventurier.
Nymphéa était là, peut-être la seule survivante parmis ses frères & ses soeurs mais peut importe. La petite avait l'âme d'une courageuse, d'une future tigresse bien forte & bien bâtie sur ses pattes, qui sera agile & rapide, endurante. Mais bon, revenons à nos moutons.

Elle riait, la fine pluie, qui s'amoncelait sur son pelage qui la protegeait du froid & de l'humidité, tombait sur le sol désseché qui ne demandait que ça, qu'il pleuve, rendant le ciel sombre & rempli de nuages. Mais l'impétueuse tigronne continuait à trottiner près des grillages. Elle était du côté humain, sans avoir conscience de ces affrosités, de ces beautés aussi qui ce sont déroulées là. Nymphéa s'arrêtait d'un coup, depuis le temps qu'elle n'avait plus vu de tigre, cela lui réchauffait le coeur. Et il n'était pas question de le laisser filer !
Nymphéa lâcha un petit cri de joie & galopa jusqu'à lui d'un air joyeux passant en même temps de l'autre côté du maigre grillage, peu importait le temps, peu importait l'humeur du tigre. Si elle se prennait un coup de patte, elle se le prendra, elle l'aurait mérité mais elle s'en plaindrait pas. Ce qu'elle voulait, c'était jouer mais à force de jouer seul, on veut des compagnons.
Elle ariva près du grand tigre & lui sauta carrément dessus en grognant timidement. Elle vint près de la tête du igre pour lui tirer, lui mordiller, lui machouiller l'oreille gauche.

- Je t'ai eu !

Tout son visage exprimait de la joie, de la bonté, de l'amusement. Ses yeux étaient pétillant, ses petites dents aiguisées pinçait délicatement les oreilles du grand tigre, sa queue se balançait légèrement mais son corps lui, était contracté, prêt à faire n'importe quel mouvement si elle devait avoir une riposte du tigre.

Ses pattes sur le pelage humide du tigre, elle le voyait se lever & la propulser à un ou deux mètres plus loin en rouler-bouler par la force de la patte de Requiem qu'il avait exercé dessus. La petite se cognait violemment contre le tronc d'un arbre, couchée contre, elle grimaça un instant avant d'ouvrir les yeux & de, tout de même, lâcher un petit rire infatile. La petite se relevait calmement, reposant alors son regard pétillant sur le vieux tigre. Il semblait pensif un instant alors que Nymphéa le regardait avec un petit sourire aux lèvres. Une idiote ? Sans doute. Peu importait, NYmphéa était comme ça, jamais son sourire, jamais ses yeux malicieux ne l'abendonneront, contrairement aux autres. Mais ce qui la rend différente c'est bien ça, sa force incompréhensible à rire, à jouir & se réjouir. Elle était la seule depuis toujours a sans cesse être insouciante dans la portée. Nymphéa était comme un petit porte bonheur, qui donne son amitié à qui veut & qui redonne le sourire à ceux qui en ont besoin. Car même abandonnée de tout le monde, elle trouve toujours le moyen de s'amuser, de trouver le bon côté des choses.

La petite optimiste regardait le tigre sage en colère, avec de grands yeux qu'elle avait hérité. Son regard profond se perdant dans celui du tigre qui se donnait un air ménaçant, mais Nymphéa ne connait pas la menace. Elle ne connait pas la douleur physique car elle l'a tout le temps ignorer & elle l'ignore encore. Sa petite queue se balançait encore comme les chats balancent leurs queue lorsqu'ils sont nerveux ou énervés, sauf qu'elle ne l'était pas. Une voix roque & pleine de haine lui parvenait alors & la tigronne s'sseyait sur ses fesses sans cesser de remuer calmement sa queue, en restant attentive aux gestes du grand tigre.

« Vas jouer avec maman. »

Mais maman n'est pas là Monsieur. Mes soeurs & mes frères ont été la chercher mais ils ont pas pensé à venir me retrouver après. Maintenant, je vis comme une grande. Je chasse (...) moi-même, je dors toute seule & personne n'ose me faire de mal ! Je fais même peur à tout le monde, regardez, vous partez même devant moi ! Ne suis-je donc pas d'une grande force surnaturelle ? Bien sûr, je ne voudrais point vous faire de mal, je veux juste jouer. Maman disait que c'est bon de jouer, car ça nous affirme, on apprends à être plus agile, plus fort, on utilise bien ses muscles & on en apprends sur notre corps ! Alors bon, on joue ? Maman, elle reviendra quand elle voudra.

Oui, légèrement égoïste sur les bords peut-être ou alors, très idiote. Mais elle pouvait être pleine de bonne volonté & si des choses l'échappent elle fait en sorte de ne pas en être troublée, elle laisse les choses comme elles sont. Alors que ses frères & soeurs sont peut-être à pleurer la mort de leur mère, Nymphéa, elle, était toujours d'attaque à vouloir continuer sa vie comme si rien ne s'était produit. Elle relève la tête devant les obstacles de sa vie & ne les voit même pas passer avec son insouciance.

Le tigre se retournait & repartait pour se rallonger plus loin, tapis dans l'ombre. Il continuait à pleuvoir même que les gouttes devenaient plus lourdes & plus grosses. Mais les poils zebrés de Nymphéa la proetgeait bien, de plus, celle-ci était bien touffue, une autre pelage que ceux des adultes, elle arborait toujours celui des tigrons.

« Mais Maman elle est pas ici, je peux pas jouer avec elle alors. »

La petite suivait alors l'adulte, venant derrière lui & en éssayant d'attraper sa queue avec ses petites pattes velues bien maladroites.